Gestion Ecologique
des espaces verts
SQY, un engagement pour une transformation urbaine durable face aux défis climatiques
SQY, un territoire alliant développement urbain et respect de l’environnement pour un avenir durable.
Face aux défis climatiques et aux attentes croissantes, SQY engage activement un aménagement urbain durable. L’agglomération développe une approche cohérente et respectueuse de l’environnement, intégrant des actions concrètes : Plan Paysage, déminéralisation, renaturation, vergers participatifs, éco-pâturage…
Le Plan Paysage
SQY a développé un Plan Paysage ambitieux qui vise à intégrer la nature dans l’urbanisme. Autrefois considéré comme un simple « décor » urbain, le paysage est désormais au cœur des projets d’aménagement. Le Plan Paysage répond aux enjeux de santé publique, de qualité de vie, et d’adaptation au changement climatique en proposant des actions qui apportent une cohérence aux développements futurs.
les principaux objectifs de ce plan
- Harmoniser les documents de planification : Assurer une cohérence entre les plans d’urbanisme (PLU), le PCAET (Plan Climat Air Énergie Territorial), et les projets intercommunaux.
- Caractériser les paysages et définir des objectifs de qualité : Analyser les spécificités des paysages locaux et proposer des stratégies adaptées pour chaque zone.
- Concevoir un plan d’actions intégré : Accompagner les futurs projets, tels que le PLUi-H (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal et de l’Habitat), les infrastructures olympiques, les espaces publics et les mobilités.
Un territoire riche et diversifié
SQY s’étend sur cinq unités paysagères majeures, identifiées dans l’Atlas du Paysage des Yvelines, incluant la Plaine de Versailles et la Vallée de la Bièvre. Cette diversité géographique est un atout majeur pour le développement d’une identité partagée tout en préservant les particularités locales de chaque commune.
Déminéralisation et renaturation : des sols vivants pour un avenir durable
La déminéralisation des sols et la renaturation sont des priorités pour SQY, qui souhaite augmenter la capacité d’absorption des sols afin de lutter contre les inondations et de renforcer la biodiversité.
Les principales actions mises en œuvre dans ce cadre
- Réduire les îlots de chaleur urbains : En minimisant les surfaces bétonnées, la déminéralisation contribue à la baisse des températures dans les espaces publics.
- Prévenir les inondations : En augmentant la capacité des sols à absorber l’eau, la renaturation réduit le risque d’inondations, tout en réhydratant les nappes phréatiques.
- Créer des îlots de fraîcheur : Les espaces verts renaturés offrent des zones de confort pour les habitants, surtout en période estivale.
- Renforcer la biodiversité : Les trames verte, bleue et brune sont consolidées pour offrir des habitats aux espèces locales, tout en créant des corridors écologiques essentiels.
L’éco-pâturage : une alternative naturelle à l’entretien des espaces verts
Les projets d’éco-pâturage de SQY offrent une alternative durable à l’entretien des espaces verts.
En remplaçant la fauche mécanique par du pâturage avec des moutons, nous réduisons le bruit et la pollution tout en protégeant l’environnement. Les moutons, bénéficiant d’un abri et d’un abreuvoir, alternent tous les six mois entre deux terrains clôturés, garantissant toujours de l’herbe fraîche à brouter.
Un berger surveille régulièrement le troupeau et assure leur bien-être.
Les sites participatifs d’agriculture urbaine :
vergers et potagers
SQY met à disposition plusieurs de ses espaces verts pour des projets participatifs d’agriculture urbaine : vergers partagés, potagers partagés, bacs de culture partagés…
L’agglomération accompagne les habitants dans la construction collective du projet, en partant de leurs besoins et envie, puis dans l’apprentissage de leur gestion. A terme, ces espaces sont gérées de manière autonome par des structures associatives préexistantes ou constituées ad hoc.
Ces espaces sont des lieux d’échange où les habitants peuvent apprendre, s’impliquer dans la plantation et l’entretien d’un potager ou d’un verger, récolter une partie des fruits et légumes produits… Les associations gestionnaires sont toujours à la recherche de personnes motivées pour participer à ces projets, et proposent régulièrement des animations ouvertes au grand public. Une occasion de vernir découvrir les sites participatifs d’agriculture urbaine sur le territoire !
Le verger du Val Favry
- Coignières
Ce verger a été planté en 2022, après une concertation accompagnée par Madame Landure-Morel, conseil en arboriculture. Il est géré par l’association Les Jardins Cydonia, qui s’occupe aussi de la gestion de 2 autres sites d’agriculture urbaine sur la commune.
Des ateliers sont régulièrement organisés, avec des interventions de l’association Vergers Urbains, pour former les membres du verger et toute personne intéressée par la gestion des arbres fruitiers, la transformation des fruits…
Le verger à la Sourderie
- Voisin-le-Bretonneux
Ce verger a été mis en place en 2022. Il est géré par l’association SQY en Transitions. L’association Vergers Urbains, qui a accompagné la co-construction du projet avec les habitants, et formé les participants à la gestion du verger, intervient encore régulièrement pour des temps de formation et d’animation ouverts au public.
Nouvelles plantations au verger de la Sourderie, SQY en transition vous invite à participer le dimanche 17 novembre à partir de 14h !
Le Buisson - projet participatif d'agriculture urbaine
- Magny-les-hameaux
Ce projet a été lancé à l’été 2024, et va faire l’objet d’une série d’ateliers participatifs avec les habitants, animés par les associations Graines de Jardin et Green Resistance.
Il s’agira de définir avec eux le projet pour les espaces verts centraux du quartier du Buisson, qui pourrait comprendre des arbres fruitiers, des espaces potagers, des bacs de culture…
Gestion écologique des espaces verts pour favoriser la biodiversité dans votre jardin
Phénomène naturel ou conséquence visible du réchauffement climatique, les espèces invasives sont considérées comme une des principales causes de disparition de la biodiversité. SQY apporte une attention toute particulière à leur non-prolifération et met en place des moyens de lutte ad-hoc pour organiser la résistance.
Même si elles ne se voient pas forcément au premier coup d’œil, ces 2 espèces ont tôt fait de proliférer et d’envahir l’espace au détriment des espèces locales.
Les équipes de SQY étaient de retour en ce mois de juin sur les berges du bassin de la Cranne à Plaisir pour organiser la riposte. « Pour lutter contre ces deux espèces, il n’y a pas le choix. Il faut y aller à la main pour aller chercher la plante et son bulbe », explique Erwan Gouriou, responsable de secteur, pour qui le recours aux phytosanitaires est quant à lui « totalement exclu puisque l’agglomération s’est engagée de longue date dans le zéro-phyto ». Dans ces conditions, pas d’autre alternative qu’un regard aguerri pour repérer les espèces invasives et de l’huile de coude pour les déloger. 3 m3 de balsamine et un conteneur de 30 litres de jussie ont ainsi été arrachés en une journée rien que sur le bassin de la Cranne.
La pyrale du buis, introduite en Europe dans les années 2000, est rapidement devenue une espèce invasive de Premier Ordre. Cette chenille dont l’imago est un papillon nocturne se repait des feuilles de buis pour n’en laisser que des silhouettes décharnées et squelettiques. Dès le mois d’avril dernier, SQY a commencé à riposter en traitant les buis du parc Paul-et-Virginie à Guyancourt. Un insecticide biologique et naturel à base de bacille de Thuringe a été vaporisé sur les massifs afin de s’attaquer aux chenilles tandis que des pièges à phéromones étaient disséminés afin de capturer les papillons.
La processionnaire du chêne a fait son apparition récemment sur notre territoire à la faveur du réchauffement climatique. Terriblement urticante, cette chenille peut même représenter une menace mortelle pour nos animaux de compagnie en cas d’ingestion.
Elles établissent leur base sur la hauteur des arbres en tissant des nids pouvant atteindre une taille d’un mètre. Elles les quittent le printemps venu, se déplaçant en procession le long des troncs (d’où leur nom) et en libérant leurs poils extrêmement volatiles et urticants. En état d’alerte, les équipes de SQY recensent actuellement les sites.
Trois espèces, le rat, l’oie bernache du Canada et le sanglier, font l’objet de l’attention de SQY pour limiter leur prolifération (campagne de dératisation) ou pour équiper le territoire d’équipements adéquats et visant à limiter leurs nuisances (clôtures forestières, passage anti-sanglier, panneaux de sensibilisation…). Des battues peuvent être aussi envisagées si les populations deviennent trop nombreuses et donc dangereuses pour la sécurité.
La lutte contre les nuisibles
Vous êtes témoins de nuisibles ou de tout autre invasif ? Vous pouvez nous les signaler pour que nous fassions le nécessaire dans les meilleurs délais.
#SQY
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