Dans le contexte d’adaptation au changement climatique, SQY réinvente sa façon de concevoir la ville. Aménagement, transport, alimentation, économie d’énergie, toutes ces questions sont aujourd’hui présentes dans l’élaboration des projets.
Le point avec Lorrain Merckaert, 1er vice-président de SQY délégué à l’Urbanisme et à l’Aménagement du territoire.
La question du développement durable s’impose dans nos réflexions !
Pour autant, elle a toujours été présente, dès l’origine du territoire. Si on écoute les urbanistes parler du bassin de vie « idéal », c’est un lieu où l’on trouve des transports, de l’habitat, des emplois, des services publics forts comme la culture et de nombreux espaces naturels. Nous avons tout cela à SQY.
Le territoire s’est développé de cette façon avec une présence exceptionnelle d’espaces naturels. Nous avons même au centre de SQY une île de loisirs de 650 hectares, la plus grande d’Île-de-France. Nous pouvons nous appuyer sur ce capital.
Nous changeons de paradigme
Il y a évidemment des points à améliorer sur les circulations, sur la végétalisation des voiries, sur le réaménagement de certains quartiers nés d’une vision d’un aménagement trop minéral des années 70-80. Pour tous ces projets, nous changeons de paradigme avec le végétal
qui prend une place prépondérante.
Pour que la ville soit vivable face aux températures qui augmentent, il faut créer des îlots de fraîcheur et développer des quartiers avec des vertus écologiques fortes notamment sur la question du réemploi direct des eaux de pluie et sur la qualité énergétique des bâtiments.
Penser global
Nous avons également réalisé une charte de la promotion immobilière avec les promoteurs qui priorise entre autres les performances énergétiques des bâtiments à construire, les matériaux utilisés et les conditions de construction. Cette charte impose également plus de
présence du végétal en pleine terre sur tous les projets que ce soit de l’activité, des infrastructures ou du logement. La question du transport est également au cœur de nos préoccupations. Nous mettons des moyens très importants sur les mobilités douces ainsi que sur la réhabilitation de nos pôles gares.
Plus globalement, parce que l’alimentation fait aussi partie de notre réflexion sur le développement durable, nous avons lancé, au début de ce mandat, une étude sur l’alimentation et les circuits courts avec l’objectif de pouvoir notamment mettre en place des cuisines centrales sur un certain nombre de collectivités. Ces cuisines qui proposeraient des repas pour les écoles, les crèches, les repas à domicile… se fourniraient pour partie grâce à la production des agriculteurs locaux et des circuits courts.
« Aujourd’hui, le développement durable est une évidence. »
Lorrain Merckaert, 1er vice-président de SQY délégué à l’Urbanisme et à l’Aménagement du territoire.
Des futurs quartiers exemplaires
En matière d’urbanisme, le futur quartier des Bécannes à La Verrière et celui des Savoirs à Guyancourt sont pensés pour présenter des vertus écologiques extrêmement fortes. Ces quartiers, réalisés en co-construction avec les habitants, prennent en compte des notions très ambitieuses en matière écologique et de développement durable. Les espaces naturels, comme autant d’îlots de fraîcheur y seront très présents et ils laisseront la part belle aux mobilités douces.
Dans ces quartiers des réflexions sont menées pour puiser les calories dans le sol et les restituer en chaleur pour les bâtiments. Tout y sera pensé pour que ces quartiers utilisent de nouvelles énergies plus durables avec des systèmes les plus innovants possible.
Retrouvez l'interview de Lorrain Merckaert
dans le SQY Mag #91
"Aménagement durable, SQY en action "'
Dans votre numéro de septembre 2023, retrouvez un dossier consacré à la place du développement durable dans les projets d’aménagement et d’urbanisme portés par Saint-Quentin-en-Yvelines.
